Périple

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mercredi 8 avril 2015

Région des lacs


Hola amigos ! Qué tal ?

Bon nous on est franchement cool, le stress, le speed, le travail, les contraintes, c'est quoi déjà ?? :) Waouh qu'on est bien ici!

Arrivé à Puerto Varas Samedi en début d'après-midi on commence notre périple en région des lacs. Premier arrêt, le QG touristique bien sur ! On s'arrête donc à l'officina de turismo pour obtenir un plan et quelques infos sur la ville, et là, folle rencontre, qui nous retrouvons, nos chers petits suisses quittés déjà il y a plusieurs semaines à Puerto Natales ! Tout content de nous retrouver et tellement surpris après toutes ces aventures on se fixe rendez-vous pour le soir pour sirotter quelques bières et se raconter nos péripéties respectives.

Nous passerons l'après-midi à visiter la ville : petit tour par l'église puis les anciens quartiers avec de superbes maisons coloniales pour finir par longer le lac Llanquihue avec en toile de fond les volcans Osorno et Calbuco. La ville est magnifique avec son décor de carte postale et l'ambiance et particulièrement européenne. En effet, un grand nombre d'allemands mais aussi, dans une moindre mesure, de français vivent ici et détiennent des auberges, des cafés et de belles maisons !



 Maison de Douglas Tompkins à Puerto Varas

Bon, quelle heure est-il ? 18h30 ! Parfait, c'est l'heure de rejoindre nos suisses et d'aller boire des coups ! Ouff, Alex ne tenait plus ! Nous retrouvons donc nos chers amis suisses dans un petit café sympa. La musique est française, nous écouterons les classiques de Piaf à Manu Chao en passant par Hocus Pocus, oui oui oui !!! Nous buvons quelques bières artisanales et trinquons à toutes nos aventures. L'Happy Hour au pisco sour viendra achever la soirée, et nous avec :) Après quelques pisco les blagues fusent et les rires se font sonores... fin de soirée Pauline se rapproche un peu trop des bosquets de fleurs de la terrasse... euuhhh, c'est l'heure de rentrer, le pisco sour avec son petit gout citronné et sucré est vraiment traitre, nous aurons un peu la "caña" (gueule de bois) le lendemain matin.


Le lendemain, malgré nos ébats de la veille nous avons prévu un trek sur 2 jours dans la vallée Cochamo... dur dur.
Première étape : manger un bout. Bon pour ça nous avons déjà repéré un café qui fait d'excellents hamburgers maison avec tranche de boeuf, tomates et une grosse dose d'avocat, hummm. Mission 1 : ok !
L'étape suivante sera de faire quelques courses pour notre trek. Le supermarché est juste à côté et pour ce qui est de la liste, on est rodé : queque et thé le matin, sandwich le midi et soupe et pates le soir. Mission accomplie en 10 min ! Facìl !
Bon dernière mission : trouver un bus pour nous rendre à Cochamo, départ de la rando. On se rend à l'office du tourisme où on nous dit qu'un bus part à 13h de la rue même, parfait, c'est dans 10 min ! 12h50...13H...13H30...14H... bon le bus ne passera jamais, cette dernière mission semble plus compliquée que prévue.
Tant pis, plan B, nous réalisons une pancarte sur un bout de carton et c'est parti, on tente le stop. 15, 20 minutes passent sans qu'une voiture ne s'arrête malgré nos plus beaux sourires. Là, un bus arrive en direction de Ensenada, ville à mi-chemin entre Puerto Varas et Cochamo. Nous arrêtons le bus pour avancer un peu, peut-être y aura-t-il plus de monde allant dans notre direction. On se fait donc déposer à Ensenada pour continuer en stop. Cinq minutes plus tard une voiture s'arrête, cool ! Malheureusement le bonhomme nous avancera que de quelques km (4 ou 5) jusqu'à une intersection où nos chemin se séparerons. Bon au moins cette fois-ci nous sommes sur la bonne route, toutes les voitures passant par là vont dans notre direction ! Par contre, euuuhh, il y en a quand même beaucoup moins...
Finalement, nous n'attendons pas longtemps avant d'être embarqués par un couple de chiliens en pick up. Le couple très sympathique balade dans les parages. Il nous déposerons une quinzaine de kilomètres après seulement au bord d'un pont qui semble l'attraction locale. Notre couple de chiliens descend là pour regarder la rivière qui s'écoule sous le fameux pont avant de faire demi-tour, une dixaine d'autres personnes font de même... nous restons un peu perplexe... "bon c'est un pont en ferraille quoi !" Un coup d'oeil par dessus le pont, "la rivière est pas ouf", "ils sont venus ici seulement pour voir ça et ils repartent ?"... Trop curieux nous leur demandons ce qu'ils viennent voir ici et apprenons que le coin est particulièrement réputé pour ses saumons géants ! Apparemment la rivière ici offre de véritables saumons de compétition de plusieurs mètres ! Nous restons un peu là avec le couple de chilien mais rien, ça ne mort pas. Un petit quart d'heure plus tard le couple s'en va un peu déçu et nous tendons à nouveau le pouce. Quelques minutes se passent et ça s'anime sur le pont... un des pecheurs semble avoir du mal à remonter sa proie. Curieux on court voir de quoi il s'agit, c'est un énorme saumon, on ne s'aurait pas dire combien il mesure mais à vu d'oeil pas loin d'un mètre ! On serait bien resté là pour déguster un bon saumon en papillotte mais un bus passe à ce moment là en direction de Cochamo ! Ni 1, ni 2 on grimpe ! Nous arriverons à Cochamo vers 17h. Mission accomplie !
Enfin pas tout à fait puisque le départ de la rando est encore à 8 bornes sur une route de ripio. Nous décidons d'y aller à pied. Pas gagné, au bout de quelques mètres une grosse vache nous barre la route, et attention elle a des cornes et n'a pas l'air commode :/
- "Que fait-on ?"
- "On avance ?"
- "Euuuhh, elle nous regarde, elle va charger !"


Ouff !!! Une voiture arrive, sauvés ! Nous grimpons et contournons fièrement la vilaine vache. Ca y est, nous arrivons enfin au but ultime !

Nous démarrons la rando il est déjà 17h30... Nous marcherons une paire d'heures dans la forêt avant de trouver un bout de prairie au bord de la rivière pour planter la tente. Seul au monde, on se sent bien ici.
Au moment de cuisiner un peu, plus de gaz dans la bouteille, oups :/ nous n'avions pas prévu ça ! Pas grave, en insistant un moment on arrive à faire un feu malgré le bois humide... tous nos mouchoirs et notre PQ y seront passés :)
Ce sera donc pates au feu de bois ce soir, hhuummm !


Malgré nos galères, on se couche heureux et apaisés. Nous sommes seuls et tranquilles et la journée aura été riche en rebondissements et finalement, ça nous plait bien :)

Le lendemain, levés de bonne heure pour rattraper le retard de la veille, nous marchons bien jusqu'à arriver à la Junta, coeur de la vallée, après avoir longé sur une dixaine de kilomètres le rio Cochamo. Le lieu est tout simplement magnifique, tout autour de nous se dressent de gigantesques dômes de granit jaillissant du sommet des montagnes.


L'endroit est calme et reposant, aucune possibilité pour venir en voiture jusqu'ici, nous sommes donc pratiquement seuls et le cadre naturel est splendide. Nous pique-niquerons au bord d'une belle cascade en toboggans avant de reprendre la route pour faire le chemin du retour.


Nous arrivons vers 17h à l'entrée du sentier en même temps que deux autres baroudeurs chiliens. Nous sommes prêts à reprendre la route de 8 km comme la veille quitte à arrêter un pick up sur la route mais l'homme fort de l'équipe (vous aurez compris, Alex) est appelé à la rescousse par un paysan tachant tant bien que mal de faire rentrer une vache dans son camion. La bête se débat et traine pratiquement les deux hommes qui la tiennent au lasso sur le sol. Alex et un autre homme arrivé à ce moment là se mettent à tirer aussi sur la corde pour ramener la vache mais la bête est féroce : une vrai session de rodéo ! Finalement, après cet épisode fort en émotion l'homme nous ramènera à Cochamo avec les deux jeunes chiliens à l'arrière de son pick up. Autant dire que sur la route de ripio ça boulègue et ça décoiffe ! Avec un super timing, nous attraperons un bus direct pour rentrer à Puerto Varas, les doigts dans le nez cette fois-ci !

Arrivé à Puerto Varas nous trouvons une petite auberge tenue par un français trop cool ! Là nous retombons sur Adrien et Benoît, deux français rencontrés au parc Pumalin, on discute un moment mais cette fois-ci, fatiguéS de notre périple, nous ne suivrons pas pour la bière, OUI CA ARRIVE ! Par contre, nous nous donnons rendez-vous à Pucon, où nous envisageons de nous rendre d'ici la fin de la semaine. Adri et Ben, nos deux hossegoriens détiennent une bonne adresse dans la ville !

Le lendemain, nous avons prévu de nous rendre au bord de l'océan pacifique et de silloner les villages mapuches et huilliches se trouvant sur la côte, hors des sentiers battus pour arriver à Caleta Condor. Il s'agirait d'une baie fabuleuse complètement isolée, "là où le Pacifique débouche sur le pittoresque et translucide Rio Cholcuaco, où le paysage naturel de rives moussues, peuplées de chevaux et d'oiseaux de mer, avec en toile de fond des collines ponctuées de luma et d'arrayan est paradisiaque, là où le rêve culmine au bout de la rivière, où un banc de sable d'aspect curieusement tropical sépare la plage du rio de celle de l'océan"... bref le remake de La plage quoi, merci Lonely Planet ! Malheureusement, nous n'en verrons jamais la couleur...

Arrivés à Bahia Mansa, d'où semble-t-il, nous pouvons rejoindre Caleta Condor en bateau, nous projetons de planter la tente au bord de l'océan. Il se fait tard et nous rencontrons un mapuche qui possède un "camping" au prochain village, nous le suivons, tout content, le personnage semble très drôle et affiche un grand sourire à une dent :)
La baie est magnifique avec son sable blanc et les vagues halucinantes de l'océan. "Sortons l'appareil ! Heuu, le temps est un peu gris, nous ferons des photos demain en baladant lorsque le soleil sera au zénith ! OK !"
Nous arrivons au camping, au bord de la plage, c'est le camping à la ferme, cochon, poules, chevaux, chiens, on aura de la visite toute la soirée mais l'ambiance et apaisante et nous disposons d'une parcelle avec un abri, table et chaises, le pied ! Nous plantons et commençons à cuisiner lorsque Albino, notre hôte mapuche vient nous voir pour discuter un moment. En fait, à la base, sachant que nous sommes français il vient nous voir pour avoir des explications sur un filtre à gasoil Peugeot qu'il a acheté. Tout est écrit en français sur la boite, alors il ne comprend pas :) Le problème c'est qu'hormis quelques mots sur l'emballage il n'y a pas de notice et, comment dire, notre niveau en mécanique avoisine les 0 ! Il aura fait chou blanc avec nous. Nous essayons de prendre des informations pour rejoindre Caleta Condor le lendemain. Apparemment un de ses amis possède un bateau et pourrait nous y amener mais le temps est menaçant et il est prévu qu'il soit mauvais pour les jours à venir et l'océan beaucoup trop déchainé pour prendre la mer. Un peu déçus, nous espérerons trouver une solution le lendemain. Nous continuons à discuter et à rigoler un long moment. Entre notre espagnol laborieux et son dialecte à moitié mapuche nous aurons du mal à nous comprendre mais les quiproquos mèneront à de grands fous rires. Un très beau moment. Nous nous couchons heureux d'être là et épanouis de nos rencontres fabuleuses.

Malheureusement, la nuit et le rêve mapuche seront de courte durée ! Réveillés par une tempête océanique en pleine nuit, nous nous apercevons vers 6h que l'eau est montée tout autour de nous. Les chaussures baignent dans l'eau ainsi que le sac à dos et notre tente n'est pas loin de flotter aussi... oups... Nous décampons au plus vite et prenons un bus à 8h pour retourner à la civilisation, le jour ne s'est toujours pas levé, le ciel est noir et il pleut, impossible de rester ici et surtout, impossible de prendre le bateau... Nous n'avons pris aucune photo, nous n'avons même pas pu dire aurevoir à Albino et nous sommes trempés... le trajet en bus se fera dans une ambiance un peu triste.

Nous quittons la côte et la tempête pour s'enfoncer dans les terres en direction de Pucon où nous retrouverons Adrien et Benoit, un peu plus tôt que prévu, à "La Maison", leur fameuse auberge, tenue par un franco-chilien où nous rencontrerons encore un autre couple de parisiens. Contents de se retrouver et surtout contents d'être au chaud on raconte aux copains notre folle nuit et notre grande déception autour de quelques bière.


Malheureusement, la malchance nous a suivi jusqu'ici et nous apprenons que nous ne pourrons pas faire l'excursion que nous avions prévue de faire ici. En effet, à Pucon nous souhaitions réaliser l'ascension du volcan Villarica mais ce dernier étant rentré en éruption début mars et menaçant d'éclater à nouveau il est impossible d'y accéder ! Comble de la malchance, nous sommes seulement à une quinzaine de kilomètres du volcan mais la pluie et l'épaisseur des nuages nous empecheront ne serait-ce que de le voir de loin durant les deux jours que nous avons passés ici :/

Bien entendu, il nous en faut plus pour nous saper le moral ! Tant pis, nous reposerons un peu les gambettes et loin de nous laisser abattre, le lendemain, nous louons un 4x4 avec nos deux acolytes pour passer la journée dans les thermes Géométricas. Alimentés par une source chaude naturelle nous nous prélasserons toute la journée dans les 17 bassins allant de 35° à 45° jusqu'à être complètement flétris. Avec ses bassins en ardoise, ses passerelles en bois rouge et son canyon verdoyant le cadre est tout simplement spendide. Ca fait tellement du bien !!! Et puis c'est quand même bien romantique :)




Pour cloturer en beauté cette journée de détente nous décidons d'aller au restau. On nous a parlé d'un bon restau végétarien pas cher, parfait ! Nous sommes en manque de verdure ! Nous mangerons pour presque rien de petits plats verts et rafinés, plein de saveurs, un vrai plaisir pour les papilles. Finalement, une journée vraiment au top!

Le lendemain nous essayons une dernière fois de voir le Villarica mais le ciel est toujours aussi couvert et nous repartirons sans même apercevoir le fameux volcan fumant. Pas grave, nous pique-niquerons quelques empanadas et une bonne tarte aux fraises au bord du lac Villarica avant de prendre la route pour notre prochaine étape : Curacautìn.


Curacautìn est un petit village d'où nous espérons pouvoir visiter le parc national Conguillio et la réserve nationale Malalcahuello-Nalcas. Mais c'était sans compter sur notre malchance bien sur ! Arrivés à Curacautìn en fin de journée l'office du tourisme est fermée, et oui c'est férié aujourd'hui, c'est le vendredi saint ! Pas grave, en face une auberge propose des excursions dans la région et doit pouvoir nous renseigner. Super, l'hôte parle français, c'est même incroyable ici ! Le problème est que la poisse nous a suivie, ou plutôt qu'au Chili les catastrophes naturelles sont monnaie courante, c'est fou. Nous apprenons que le parc Conguillio que nous avions prévu de visiter est fermé. En effet, un incendie ravage actuellement le parc et les Araucarias ancestraux qui le composent, par les racines... et d'après les mapuches les racines des Araucarias sont toutes reliées entre elles, autant dire que c'est pas fini !
Bon, next alors :/
La réserve nationale est ouverte, ouf ! Problème, le feu a aussi touché la réserve du coup nous ne pourrons pas y dormir, cela veut dire pas de long trek mais seulement de petites balades à la journée. De plus, la rando qui nous intéresse commence à quelques dizaines de kilomètres de l'entrée du parc et pas de transport public. Ca commence à être un peu relou... Heureusement notre hôte est très sympatique et se démène pour nous trouver une solution et si possible "barrato" (bon marché, PAS CHEEERRR !!!).
Il nous envoie à Malalcahuello, où se trouve l'entrée du parc, chez un copain, Jorge qui propose des transferts avec sa petite camionnette. Arrivés dans le petit patelin Jorge nous attend à la sortie du bus. Nous convenons avec lui un transfert vers le départ du sentier pour grimper le volcan Lonquimay le lendemain matin. Le personnage est "du cru" et vraiment très sympatique. Il nous propose de camper dans son jardin en échange de "ce que l'on veut". Nous aurons un petit toilette à dispo ainsi qu'un abri avec électricité et un barbecue. Que demander de mieux !


En attendant l'ascension du lendemain nous partons pour l'après-midi balader dans la réserve. Une petite rando partant de l'entrée du parc propose de grimper dans une forêt d'Araucarias pour arriver à un premier mirador sur la vallée et un superbe panorama sur les montagnes et les volcans aux alentours. Nous grimperons, oui, sur 7,5 kms, mais nous ne verrons rien, si ce n'est de beaux Araucarias natifs et quelques vaches. Le ciel est blanc et envahi par les nuages, une fois en haut, à 1600m, on voit à peine le bout de nos chaussures. La descente se fait un peu déçus, notre ascention du lendemain à 2800m semble carrément compromise...


De retour chez Jorge on essaie de se remonter le moral : une petite bière, un grand feu et un peu de musique... en fait on est drolement bien. Un sentiment de tranquillité et de pleinitude nous envahi. Avec la musique en fond sonore et la chaleur du feu dans ce coin perdu où les gens sont si bienveillants on ressent une sensation de douceur de vivre et de bien-être rarement ressentie chez nous. Le bonheur quoi...

Et c'est pas fini ! Le lendemain, réveil à 8h, plus un nuage à l'horizon, nous qui étions presque prêts à repartir ! La chance tourne, super ! On décolle avec Jorge à 9h pour s'attaquer au fameux volcan Lonquimay. Arrivés au pied du volcan le cadre est déjà magnifique et pas un nuage à l'horizon, seulement des dunes de sable et le volcan immense devant nous, c'est parti pour plus de 1000m de dénivelé !


 La montée est rude, très rude. Il n'y a pas de sentier pour monter au volcan, on grimpe sur le flan du géant Lonquimay dont la cime nous parait de plus en plus loin. On s'enfonce dans le sable et on glisse sur les pierres volcaniques, pour un pas en avant, un pas en arrière, c'est raide, vraiment on en "chie" ! Mais comme souvent, après prêt de 3h "d'escalade", le jeu en vaut vraiment la chandelle. Arrivés en haut le monstre est captivant, le cratère est une véritable palette de couleurs du noir au jaune en passant par le rouge et le rose, sublime.


Le coeur du cratère et enneigé et du sommet on a une vue à 360° sur l'ensemble des volcans aux alentours. On devine même, de loin, le fameux Villarica. Le panorama est magnifique entre les sommets, les volcans et les dunes de sable à perte de vue, WAOUH ! Notre top 2 jusqu'à maintenant après Torres del Paine. Le top 3 étant probablement Pumalin.


On pique-nique au bord du cratère, ça fait aussi parti de la récompense après nos 3h de grimpe, et on attaque la descente. Elle est perilleuse, plusieurs fois on (surtout Pauline) se retrouve sur les fesses mais la glisse va beaucoup plus vite que la grimpette ! On prolonge un peu la rando dans ce paysage irréel de désert de sable, de cendres et de charbon pour atteindre le cratère Navidad, dont la dernière éruption remonte à 1988. Arrivés au sommet le spectacle est fantastique, le cratère est encore fumant, aventuriers, nous descendons dans le cratère pour observer de plus prêt l'animal. Oula! les fumeroles sont brulantes et il fait bien chaud, euuh, on va pas rester trop longtemps là on commence à avoir les chaussures qui chauffent :)


On remonte au bord du cratère et juste derrière se trouve la coulée de lave de la dernière éruption, énorme, gigantesque, fou ! Une immense coulée noire dont on ne voit pas la fin. Avec les dunes de sables autours, les tonalités de rouges et de jaunes, les taches de magma et de cendres et en toile de fond les volcans Lonquimay à la pointe rouge, Tolhuaca et Callaqui, on se croirait sur Mars, ou sur le Lune ! MAGIQUE!


On redescend doucement pour faire nos derniers pas sur la Lune avant que Jorge vienne nous chercher pour retourner à Malalcahuello avec en tête toutes ces belles images.


On passera une nuit de plus dans son jardin avant de repartir le lendemain pour une bonne journée de bus comme on les aime (d'où la longueur de l'article :D ). Deux heures de voiture avec Jorge (qui nous emmène généreusement jusqu'à Temuco pour prendre un bus), puis 9h de bus entre Temuco et Santiago, pour finir par 1H30 de bus pour aller de Santiago à Valparaiso. Autant dire que nous arriverons vers 23h la tête dans les chaussettes.

Mais avant de repartir nous profiterons une dernière fois de ce petit coin de paradis dans notre petit abri au coin du feu ! Ce soir, repas de roi, ce sera bananes au chocolat au feu de bois, un délice !


Merci pour tout Jorge. Bien entendu, nous repartirons en laissant à notre hôte bienveillant une belle petite Tour Eiffel :)

Album photos en ligne : --> Cliquez ici ! <--

Allez, on vous laisse vous remettre, nous on décolle pour VALPO les amis !

Hasta pronto amigos ! Mil besos



2 commentaires:

  1. Encore de superbes paysages avec de magnifiques volcans et des bains chauds ! .
    Merci de nous faire partager de si beaux paysages! Tous vos récits et vos péripéties nous "régalent" !
    Bonne continuation et à très bientôt pour de nouvelles aventures.
    grosse bises.

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  2. Superbe périple, de belles rencontres et des paysages magnifiques.
    Chaque jour qui passe, vous vous rapprochez de cette belle nature, source de notre vie.
    Conservez ces coins de paradis au fond du cœur.
    Bon enfin, cela fait tellement plaisir de vous sentir si heureux.
    Prenez soin de vous et gros bisous

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