Périple

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jeudi 14 mai 2015

Nazca et l'oasis de Huacachina

Hola chicos!

Nous voila arrivés à Nazca, petite ville de 60 000 habitants située sur la côte sud du Pérou. Nous venons de voyager de nuit en bus depuis Arequipa, la première mission en arrivant dans la cité sera de...dormir! Il est 8h du matin, après une nuit mouvementée dans le bus, nous arrivons donc un peu la tête dans le coaltar. La première journée sera donc repos et organisation, on change pas une équipe qui gagne!

Il n'y a une attraction principale à Nazca et pas des moindres : les fameux géoglyphes, dit les "lignes de Nazca" présents à quelques kilomètres au sud de la ville. Ce sont d'énormes lignes qui ont été tracées par les nazcas (période pré-inca) il y a de cela quelques 1500 ans environs! Elles représentent diverses formes géométriques de plusieurs centaines de mètres de long mais aussi des animaux stylisés. On ignore toujours la raison pour laquelle ces tribus, ou ces extra-terrestres vous dirons certains, ont laissé derrière eux de pareilles empreintes. La meilleure façon pour observer ces lignes et dessins est de les survoler!


Après quelques recherches sur internet, nous apprenons que trois crash d'avions mortels ont eu lieu ces 7 dernieres années lors du survol des lignes de Nazca...  Le site français du ministère des affaires étrangères déconseille toujours aux français l'utilisation de ces avions de tourisme pour survoler les lignes. Mais en grattant un peu, on s'aperçoit que le gouvernement péruvien a su réagir aux accidents survenus il y a de ça 5 et 7 ans. Les co-pilotes sont maintenant devenus obligatoires et l'organisation de l'espace aérien à l'aérodrome touristique de Nazca est bien plus pointue. Nous réservons donc notre vol pour le lendemain matin dans une agence conseillée par Lonely Planet, le Routard et le Petit Futé...ça devrait le faire!

Le lendemain matin à 7h nous sommes emmenés en voiture jusqu'à l'aérodrome d'où nous prendrons notre envol pour trente minutes de survol des lignes! Nous ne sommes que 6 dans l'avion, en comptant le pilote et le co-pilote! L'avion est réellement un petit "coucou". Grande première pour nous deux que d'embarquer dans cet avion miniature aux allures de playmobil ! On a un peu les chocottes...mais en relativisant on oublie assez vite ce petit détail et nous nous préparons à décoller! C'est parti ! On se prend un peu pour des aviateurs découvrant de nouveaux espaces à bord de leur coucou, casque sur la tête nous commençons à écouter les explications du co-pilote qui nous guidera durant la visite du ciel!


Premier animal survolé : la baleine ! L'avion se penche à 45° pour que nous ayons les lignes en visu juste en dessous de nous. Ca secoue un peu le ventre, on a l'impression d'être attiré vers le sol mais finalement on s'y fait et on peut alors commencer à observer toutes ces formes. La balade est chouette, les 30 minutes passent super vite! Nous survolons les géoglyphes les plus réputés: singe, perroquet, arraignée, colibri, condor, arbre de vie! Une fois de retour sur le plancher des vaches nous aurons même droit à notre brevet du survol des lignes de Nazca (youhouuu que d'émotions!) et même un nouveau tampon sur le passeport :) . Nous rentrons tout émoustillés à l'auberge pour manger notre petit dej' (déconseillé avant le vol) et pour préparer notre après-midi.



Nous quittons donc Nazca le midi en direction d'Ica à 2 ou 3 heures de bus (on ne les compte même plus!). La ville d'Ica ne sera qu'une étape avant de nous rendre à 4 kilomètres de là à l'oasis de Huacachina! Cette oasis formée de quelques hotels rustiques (sauf le notre), de restaurants et de quelques bars, est entourée de dunes de 200 mètres de haut! Nous cherchons une adresse du Lonely Planet nous indiquant un petit hotel sympathique. Arrivés devant, il se trouve que notre "petit" hôtel s'est transformé en hôtel 3 étoiles...mince ! Nous hésitons à nous prendre une chambre, puis nous craquons à l'idée de nous prélasser au bord de la piscine, un pisco sour à la bouche sous un soleil éclatant. Allez c'est parti ! Nous allons squater la piscine, la terrasse du restaurant, la table de ping-pong durant 24h pour profiter pleinement de ce petit "luxe" !


Nous montons au coucher de soleil sur la dune accessible directement depuis le jardin de l'hotel ! Après une bonne grimpette de 20 minutes nous arrivons au sommet de la dune. D'un côté la ville d'Ica, qui semble bien grande au milieu de ce désert. Et de l'autre des dunes et du sable à perte de vue! Le spectacle est chouette, pas de comparaison possible avec les dunes de chez nous, celles-ci sont bien plus impréssionnantes ! Pour la redescente rien de tel que de courrir et bondir sur cette dune géante, on est en bas en deux minutes, essouflés et morts de rire de nos sauts de cabris!



Le lendemain, une fois bien reposés, nous partons en direction de Lunahuaña. Petite vallée où se produisent les piscos et vins doux de la région et où apparament on peut aussi faire VTT, rafting ou tyrolienne. Ca semble un peu difficile d'accès mais nos esprits d'aventuriers sont tentés par l'idée de ces sports de plein air ! Nous prennons donc un bus pendant 2h30 jusqu'à Cañete, puis un premier colectivo une fois arrivés là pour nous emmener à un deuxième colectivo en direction de Lunahuaña où nous arriverons encore 45 minutes après à 19h, soit en pleine nuit. Nous cherchons le camping réputé du village et duquel partent deux lignes de tyrolienne. Le soir personne n'est au camping, pas de trace de vie. Nous décidons de planter quand même mais sommes un peu surpris de ne pas croiser un seul touriste ni gérant du camping. Le lendemain matin, toujours personne. Nous nous renseignons auprès des villageois qui nous confirment que le site propose bien les activités indiquées. Le bureau d'accueil n'ouvrira que 1h30 plus tard que l'heure prévue. Nous prenons la température et quelques infos. Pas de feeling avec la responsable très distante et pas impliquée, les prix sont élevés. OK on lève l'ancre on rentre ! Pas besoin de forcer le destin...quand ca veut pas ca veut pas. Rebelotte le chemin inverse empreinté la veille, un peu les boules! Nous rentrons à Ica...ou plutôt à l'oasis ... et son hôtel :D pour un peu de réconfort ;)


Nous réservons notre bus pour le lendemain en direction de Cusco et la Vallée Sacrée !! :) Le Machu Picchu s'approche encore un peu plus de nous...mais 19 h de bus nous attendent encore ;)

Voila l'album de la semaine : ---> Cliquez ici <---

Hasta luego amigooooos!


samedi 9 mai 2015

Arequipa et le Canyon del Colca

Nous arrivons à Arequipa en fin de journée un peu... très fatigués ! Ni une ni deux on prend le premier hotel sur la place principale. Des poils partout dans les draps...biiiiihhhhh...mais de l'espace et une bonne douche chaude. Ca ira bien jusqu'à demain !
Le lendemain, 1er mai c'est la fête ici, la ville grouille pour la Fiesta de la Virgen de Chapi. On pense fort à tous nos parents et amis restés en France qui eux fêtent le travail ! :) Petite pensée particulière aux anciennes copines de boulot qui doivent particulièrement apprécier ce petit week-end de troix jours :). Enfin cela dure 5min, le travail nous on a oublié de quoi il s'agit et on devra bien assez tôt y repenser...et oui déjà la moitié du voyage de passée. C'est fou comme le temps passe vite ici et à la fois on a l'impression d'avoir déjà vécu plusieurs vies tellement on a vu et fait de choses... Etrange... peut-être que les incas commencent à nous jouer des tours...

Enfin voila, on pense à vous, certes, mais on profite aussi ! En cette belle journée nous commençons par changer d'auberge pour une jolie petite auberge PROPRE et ACCUEILLANTE que l'on recommande à nos lecteurs baroudeurs : Vallecito Backpackers. Sylvia la gérante est super sympa et arrangeante. Elle nous a gardé les sacs pendant notre trek de 4 jours et à notre retour elle nous a même permis de prendre une douche et de recharger les batteries (du tel !) avant de prendre notre bus de nuit, et ça GRATIS ! On restera 2 nuits dans cette charmante petite auberge, le temps de visiter un peu la ville.


En ce vendredi 1er mai, pas possible de visiter grand chose, tout est fermé étant donné qu'il s'agit d'un jour férié ici aussi. Du coup nous flannons un peu dans la ville, nous visitons la splendide cathédrale d'Arequipa et promenons dans les ruelles pavées. Arequipa est très belle (en tout cas avec un superbe coeur de ville, parce que l'agglomération est beaucoup moins sexy ! Comme dans toute les grandes cités), c'est la seconde plus grande ville du pays après Lima. Avec ses édifices en sillar (roche blanche locale), sa gigantesque cathédrale, sa vaste Plaza de Armas, son centre historique classé au patrimoine mondial de l'Unesco et le volcan El Misti (5825m) en toile de fond, la ville nous plait beaucoup.


Outre son architecture fameuse Arequipa est réputée pour sa gastronomie. On se devait donc de gouter quelques mets locaux pour valider cette réputation ! Durant nos deux jours ici nous avons pris notre rôle de bloggeur au sérieux et nous testerons pour vous deux des meilleurs restau de la ville : le Zig Zag et le Chicha... nous voila bloggeurs gastro maintenant ! Alors le premier est réputé pour ses mets servis sur un grill en pierre volcanique. Un régal ! Petit grill de trois viandes : boeuf, porc et alpaga, à trampouiller dans diverses sauces...hummm un délice ! Avec en déssert la glace Arequipeña, succulent ! 10/10 !


Le second est ultra gastro, c'est le restau de Gaston Acurio, le chef le plus célèbre du Pérou, rien que ça ! La carte propose de nombreuses spécialités péruviennes et arequipeñas. Nous gouterons au fameux rocoto relleno (poivron rouge farci) et un genre de ragout de porc pour Alex et canard en sauce pour Pauline. Franchement c'était super bon ! Mais peut-être pas aussi rafiné qu'on l'aurait cru et l'ambiance du restau un peu guindée... allez, 8/10 ;)

Bon nous n'avons pas fait que manger tout de même ! Notre deuxième journée dans la ville nous passons aux choses sérieuses, au programme visite des sites principaux de la ville et préparation de notre trek dans le canyon del Colca.
Nous commençons par une pieuse visite dans le Monasterio de Santa Catalina. Soit disant que ce couvent compte parmis les édifices religieux les plus fascinants du pays. Il a été fondé en 1580 par une riche veuve , dona Maria de Guzman. Bon c'est vrai qu'on est plus portés sur les grands espaces que sur les édifices religieux mais bon... Ca fait un moment qu'Alex souhaite mettre sa culture catholique à profit... On se lance ! Et puis ça peut être riche sociologiquement, ça nous botte !


Finalement nous passons plus d'une heure à sillonner dans le couvent, c'est super vaste ! 20 000 m2 quand même. Le complexe est vraiment magnifique, de jolies murs ocres ou bleus, de vastes cours fleuries avec fontaine... mais alors quelle vie ! Le doc donné à l'entrée nous explique un peu le lieu, on s'impregne. Alors en fait, pour devenir none, la jeune femme entre dans le couvent et passe d'abord par l'arche silencio qui donne sur le cour des novices. A partir de là les futures religieuses ne doivent plus prononcer un mot et consacrer leur vie au travail et à la prière ! La cour est la plus petite et est entourée des cellules des anciennes novices. On se met un peu à leur place et on se dit que c'est quand même du délire, elles devaient tourner en rond... quelle vie ! On peut pas s'empecher de se dire quel dommage quand on pense à notre voyage, à tout ce que l'on a vu... un tel choix de vie ça semble irréel.

Seulement après 4 ans de novicat elles pouvaient prononcer leur voeux et choisir de rester (et passer dans la cour des religieuses - beaucoup plus agréable et vaste) ou choisir de quitter le couvent au risque de déshonnorer leur famille. On imagine bien que peu faisaient ce choix à l'époque ! Enfin bref, on fait le tour de l'édifice et des cellules, on voit un peu comment pouvaient vivre ces femmes sacrément pieuses, les objets qu'elles utilisaient, on a meme trouvé l'ancetre de notre fauteuil roulant (petite pensée à l'équipe handicap d'IFCL à ce moment là), certaines avaient de sacrés fours à pain et devaient être de bonnes patissières. On s'impreigne un peu, finalement, c'est assez intéressant !


On enchaine, après un petit verre en terrasse pour se remettre de nos émotions par la visite d'un musée, oui on est chaud patate !!! Celui-là est pour Pauline, il s'agit du Museo Satuarios Andinos, consacré au corps conservé dans le froid d'une jeune fille inca retrouvée au pied d'un volcan andin. L'histoire est extraordinaire et à l'idée de voir cette jeune inca conservée notre passionnée est toute excitée !
La visite commence par un petit film sur la découverte du corps de Juanita, la "jeune fille des glaces" au sommet du Nevado Ampato en 1995. Le film est bien fait et l'histoire assez extraordinaire. La jeune fille inca à été sacrifiée au volcan, considéré alors comme un dieu, afin de calmer ce dernier lors d'une cérémonie inca au sommet à 6 300 m ! Elle a dû être choisie pour sa beauté et sa pureté et a été tuée par un coup sur la tête puis elle a été mise dans un tombeau (rond de pierre) avec un grand nombre d'offrandes en 1450 avant d'être retrouvée par un archéologue alpiniste parfaitement préservée par la glace ! Enorme ! Nous visitons ensuite le musée ou sont disposés des objets retrouvés lors de ces sacrifices d'enfants aux dieux de la montagne. Il y a des poupées, des figurines de lamas et beaucoup d'objets miniatures représentants leur quotidien déposés là afin d'accompagner le défunt dans l'au-delà (de la cuillère à la paire de chaussures). On en apprend beaucoup sur leur façon de vivre et leurs rituels, on se régale !
Le clou du spectacle est la découverte de Juanita, superbement conservée dans une vitrine réfrigérée. Un spectacle émouvant de se dire que cette jeune enfant inca d'une dixaine d'années a été sacrifiée il y a si longtemps et que nous sommes là face à elle. Pauline en est toute émoustillée ! :) Elle face à cette inca ! Imaginez ! :) Cette visite aura était formidable et incroyablement riche.

                                          Photo Google (pas de photo possible dans le musée)

Nous sortons de là un peu chamboulés, mais il faut se remettre, nous avons encore à organiser notre trek dans le canyon del Colca pour le lendemain !
Nous faisons ensuite un petit tour par les agences touristiques pour prendre des infos et trouver une carte du canyon afin de préparer notre trek. Le Cañon del Colca est le second canyon le plus profond au monde après son voisin le Cañon del Cotahuasi (beaucoup moins accessible, ce pourquoi nous avons choisi de "trekker" dans le Cañon del Colca). Le canyon est deux fois plus profond que le Grand Canyon du Colorado aux Etats-Unis (3200m contre 1600m quand même !). Les paysages semblent somptueux sur les brochures et l'endroit offre des possibilités de trekking hors des sentiers touristiques. Nous partons donc pour 4 jours de trek afin d'arpenter le canyon.


Le lendemain, après 6 heures de bus nous arrivons à Cabanaconde où se fait le départ du trek. Nous trouvons une auberge pour passer la nuit et projetons de commencer à marcher le lendemain. Nous serons bien accueillis à la Pachamama, une super auberge où nous obtiendrons encore de précieux détails pour pofiner notre trek.

Lundi nous commençons par un aller-retour au mirador de Cruz del Condor. L'auberge organise un transport en combi hippy rouge et blanc jusqu'au fameux point de vue à 7h, parfait ! Nous resterons là une paire d'heures à regarder planer ces immenses rapaces (les plus grands oiseaux du monde) dans le canyon et au-dessus de nos têtes, un spectacle magique ! Le lieu est touristique mais on comprend vite pourquoi, on dirait que les condors du canyon se sont donnés rendez-vous là pour nous offrir cette vertigineuse chorégraphie, magnifique ! Nous savourons d'autant plus le spectacle avec les jumelles (merci du cadeau ! ;)).



Une fois rentrés à l'auberge nous partons pour notre première journée de marche, aujourd'hui, descente du canyon pour arriver au bord du rio Colca ou nous passerons la nuit dans le petit hameau de Llahuar. La rando est magnifique, d'en haut le point de vue sur le canyon est superbe. Le versant que nous descendons est aride, ne poussent ici que des cactus et le soleil tape fort ! Nous sommes bien contents d'arriver au bord de l'eau pour se rafraichir au bout de 3 heures de descente dans ce superbe décor. Enfin, se rafraichir... la plage est pleine de geysers et nous trempons les pieds dans l'eau chaude des piscines formées par ces derniers avant de les mettre dans l'eau froide de la rivière. Nous continuons jusqu'à Llahuar, là une belle petite cabane nous attend pour passer la nuit, rustique mais sympa ! Nous sommes déjà contents d'éviter de dormir sous la tente ! En plus, l'auberge possède des termes à 38° et 45° ! On en profitera bien pour se prélasser après notre petite rando.


Le lendemain on a prévu de randonner jusqu'à Fure où se trouve une cascade et de revenir dormir à Llahuar. Cette rando sera la plus belle du canyon. On marche le long d'un versant verdoyant et fleuri plutot vertigineux, la vue et le décor sont superbes ! Après 3 heures de marche on arrive à un petit village perché au milieu du canyon avec un pont suspendu donnant sur une cascade immense et 1h30 plus tard, le graal, une superbe cascade dans ce décor fabuleux, magnifique ! On ne sait plus où on en est de notre classement des plus beaux paysages mais probablement que ce canyon est dans notre top 10 ! Le soir après nos 7h30 de marche nous savourerons deux bonnes heures dans les eaux termales de Llahaur !



Troisième jour de trek nous quittons Lahur pour San Juan de Chucco. Les deux premières heures nous marchons au bord de la route (enfin entendez la chemin de terre où ne passe pas une voiture!). Nous serpentons sur un versant aride avec une belle vue mais sans grand intéret avant d'arriver au mirador d'Apacheta qui nous offre une belle vue sur le canyon. Nous continuons à marcher et traversons les villages de Malata et Cosñirhua. En contre-bas on voit l'oasis de Sangalle, un oasis trop sofistiqué et touristique pour nous (bien que la vue des piscines nous tente depuis bientot 3h que nous marchons). On continue et c'est parti pour 1h30 supplémentaire de grimpette pour arriver au village perché de Tapay. Le village est magnifique avec une belle et grande église il est enclavé au beau milieu de falaises verdoyantes du canyon et juste derrière on devine un superbe glacier, magnifique, ça valait la grimpette !


Arrivés à Tapay nous déposons dans un restau le chargement d'une petite mamie croisée sur le chemin. En effet, sur la route une petite dame du coin grimpait tant bien que mal le sentier caillouteux et les marches conduisants à Tapay avec son...déambulateur ! Une vraie leçon d'humilité quand on sait qu'on a mis 1h30 pour monter jusqu'au village (et on en a chié !). On lui prend donc ses sacs. On est reparti du village après avoir pique-niquer sans la recroiser. On espère qu'elle sera bien arrivée et qu'elle aura retrouvé son chargement. Nous continuons jusqu'aux ruines pré-incas de Tapay. Après une courte marche et beaucoup de bartassage nous arrivons à trouver les fameuses ruines cachées. Elles sont immenses mais ne sont pas toutes en superbe état et surtout le lieu n'est pas entretenu (ni le chemin !). Il est recouvert par la végétation ce qui rend la visite difficile mais on dispose ici d'un magnifique point de vue sur le canyon et les villages visités plus tôt dans la journée. On fini la rando en redescendant vers le rio jusqu'au village de San Juan où nous sommes hébergés chez Gloria dans une superbe petite auberge au milieu de la verdure et des fleurs !



Dernier jour de marche, ça y est, c'est la fin, nous quittons ce superbe décor, mais avant ça 1200m de dénivelé pour remonter de San Juan à Cabanaconde. La montée est raide, mais la vue est magnifique tout du long et le chemin à flan de falaise superbe. Nous aurons vraiment adoré ce trek qui nous a préparé un peu pour notre prochaine ascension en direction du Machu Pichu !



Nous reprenons le bus à Cabanaconde pour rentrer à Arequipa récupérer nos affaires laissées à l'auberge et le soir venu nous prenons un bus de nuit en direction de la côte ouest et Nasca ! Nous nous sommes tatés à rester encore et grimper le Misti mais cela demandait encore 2 jours de trek et plus de 2000m de dénivelé jusqu'à près de 6000m d'altitude ! Pas le courage et pas le temps ! Nous sommes attendus pour le 15 à Cusco pour grimper jusqu'au Machu Pichu avec nos accolytes français Pauline et Alex ! Nous partons donc pour Nasca où nous projetons de survoler en avion les lignes de Nasca, d'immenses pétroglyphes mytérieux ! On vous racontera ça !

Album photo de la semaine Arequipa : ---> Cliquez ici <---

Hasta pronto los amigos !
Besos
 

vendredi 1 mai 2015

Puno, le lac Titicaca et ses îles.

Hola amigos!

Nous voila enfin au Pérou! Nous passons la frontière comme prévu aux alentours de Puno, deuxième plus grande ville touristique du pays, au bord du lac Titicaca. Après une petite larme versée de la part de Pauline (des frissons la traverse quand nous passons la frontière, "enfin on y est !!"), nous découvrons la fameuse Puno. Grande ville d'environ 120 000 habitants, elle est en fait surtout réputée pour les îles qu'elle ralie chaque jour en bateau. Nos premiers sentiments concernant la ville sont mitigés, comme d'habitude on trouve que c'est un peu le bordel! La plupart des batîments sont en briques, dépourvus de peinture et bon nombres d'immeubles aux alentours du centre sont restés à l'état de chantier. Ca grouille dans tous les sens et on se sent de nouveau un peu perdus après notre séjour à Copacabana (trois fois moins grande).


Mais on fait ici la découverte d'un nouveau moyen de transport assez folklorique: le mototaxi ! Prenez l'avant d'une moto et ajoutez-y l'arrière d'une petite voiture et vous obtiendrez ce véhicule hybride. Sans oublier les autocollants géants du style Marvel (Spider-man, Hulk et compagnie) sur la "carosserie". Nous essayons volontiers ces calèches d'un nouveau genre pour nos petits déplacements dans la ville, le résultat est toujours le même : on se marre! La ville est remplie de ces mototaxis auquels s'ajoutent les habituels taxis, colectivos ou encore des "tricycles taxis" (sorte de tricycle géant sur lequel peuvent s'assoir jusqu'à deux personnes...les chauffeurs ont de sacrés mollets !). On dirait que c'est un peu l'anarchie au centre ville, ça klaxonne de tous les côtés, les voitures doublent à tout va et les mototaxis se faufillent un peu partout, autant vous dire qu'on aimerait pas conduire là dedans et qu'il faut se méfier un peu avant de traverser, priorité aux voitures!


Bref, nous trouvons notre auberge et nous commençons comme d'habitude à grapiller les infos nécessaires pour profiter au max de notre séjour ici. On découvre au centre ville la belle place des Armes de Puno où s'élève une grande et belle cathédrale baroque. Nos premiers échanges avec les péruviens sont agréables, les personnes souriantes, on commence alors à prendre nos marques dans cette ville au premier abord pourtant austère.


Nous décidons de commencer nos visites par un petit village très rural à quelques kilomètres de Puno. On a besoin de respirer en pleine nature et loin des touristes...Ichu sera le lieu idéal ! Après une quizaine de minutes en colectivo nous arrivons à Ichu, minuscule village, sans magasin ni même véritable épicerie. Les maisons sont toutes en adobe, entourées de champs ou de terrains en friche squatés par des moutons, des cochons, des ânes ou encore des vaches. Nous repérons le chemin de la rando que nous voulons faire, il traverse une vallée verdoyante parmis les exploitations de quinoa, de patates ou de fourrage avant de monter sur une colline où des ruines pré-incas offrent un superbe point de vue.


Les paysages sont superbes, l'ambiance tellement typique, nous croisons de nombreux villageois en train de travailler dans les terres. Les femmes sont toutes en habits traditionnels : de grandes jupes de couleurs vives leur arrivant en bas des genoux, des tissus ou des pulls en laine d'alpaga colorés et bien sûr de jolis chapeaux (obligatoires pour travailler toute la journée en plein soleil à cette altitude). On est contents d'échanger nos premiers "hola" avec ces autochtones, on profite bien de cette première balade! En arrivant aux restes du temple inca, on se régale encore plus, la vue est magnifique. D'un côte l'immensité du lac Titicaca et de l'autre cette petite vallée verdoyante surplombée par quelques pics rocheux et collines en terrasses multicolores. L'endroit est calme, tranquille, c'est exactement ce qu'il nous fallait !


Une fois redescendus de notre petit nuage et de notre mirador, nous prenons un deuxième collectivo pour rejoindre Chucuito. Petit village de 1000 habitants, Chucuito abrite un curieux temple de la fertilité pré-inca. Après avoir mangé une truite à la plancha dans un petit cabanon local (croisons les doigts pour ne pas être malades!), nous arrivons devant ce fameux temple...et découvrons, avec stupeur, une trentaine de phallus géants en pierre ! Le plus grand d'entre eux mesure 1m20 ! Ah quand même ! Mais quelle drôle d'idée ! La rumeur locale raconte que les jeunes filles viennent s'assoir dessus pour accroitre leur fertilité. Pauline se prête au jeu et réussi, après plusieurs essais, à s'assoir sur l'extrémité du plus grand. Drôle de déliré ! En tout cas on rigole bien.


Retour à Puno après cette première journée bien réussie et placée sous le signe de l'authenticité et de la bonne humeur ! Moyens de transport locaux, zéro touriste croisé, de vrais beaux sourires authentiques, de superbes paysages ruraux...tout va bien ! Nous allons donc maintenant gouter les premiers mets péruviens dans un bon resto, ça sera spécialité à la viande d'alpaga pour Pauline (qui fermera un peu les yeux en mangeant sa première bouchée) et un bon pavé de boeuf pour Alex...le cochon d'inde attendra!

Lors de notre deuxième journée, nous partons en bus touristique (bouuuuuh) visiter Sillustani, petit hameau touristique aux abords du lac Umayo surplombé par une grande colline ou se dessinent d'étonnantes tours en pierre. "Mais qu'est ce que c'est encore ce truc...?"
Les Collas, un peuple aymara (peuple pré-inca) ont choisi d'enterrer leurs nobles dans des tours funéraires dans lesquelles ils plaçaient de nombreuses offrandes (nourriture, biens), et même parfois les serviteurs des nobles sacrifiés, pour accompagner leurs défunts vers l'au-delà (sans parler des sacrifices de lamas...). Avec l'arrivée des incas, ces tours furent préservées et améliorées. Suivant une autre méthode, les incas batîrent de nouvelles tours. A la différence des collas qui utilisaient de nombreuses petites pierres qu'ils sellaient avec de la terre, les incas eux ont constuit leurs tours avec d'immenses blocs de pierre volcanique ou de craie qu'ils taillaient et polissaient une fois l'édifice construit. La forme cyclindrique en cône est parfaitement réussie, la construction ingénieuse et le rendu esthétique, encore un prodige des incas! La plus haute tour atteint 12 mètres de haut pour 7 mètres de diamètre! Le lieu est assez magique, les tours façonnent le paysage et l'immense lac d'Umayo apporte un peu de spiritualité autour de ce cimetière atypique.


Sur le chemin du retour nous avons le droit à un arrêt spécial touriste dans une maison en adobe "typique" péruvienne. Des lamas, guanacos ou alpagas sont attachés devant l'entrée de la propriété. Des bonnets, écharpes et tissus en tout genre sont à vendre dans le jardin, où les familles proposent aussi de faire gouter quelques aliments typiques qu'elles cultivent ou réalisent. Nous jouons le jeu et goutons quelques mets. Attrape touriste ! Nous craquerons pour un fromage frais de vache ! Plutôt que de repartir avec notre bonnet, porte-clefs ou je ne sais encore quoi, nous demandons au propriétaire de lui acheter un de ses fromages que nous venons de gouter et repartons avec un fromage entier que nous dégusterons avec une salade de tomate, le soir à l'auberge avec du "pain" et un bon rouge péruvien! Parfait pour l'estomac, et pour préparer nos prochaines journées, la visite des îles du lac Titicaca.


De nombreux tours-opérateurs proposent une visite des trois iles Uros, Amantani et Taquile sous la formule deux jours / une nuit chez l'habitant. Après nous être renseignés sur les détails du programme des tours auprès d'une agence...nous achetons notre billet de bateau pour le faire en autonome ! On est pas des pigeons ! :) Le bateau lève l'ancre le matin en destination des îles Uros. Très réputé, cet ensemble d'îles flottantes (les gourmands imaginent à ce moment là le dessert au caramel...mais non !), bati à partir de roseaux légers appelés totoras est en fait une usine à touristes. Ces îles originales construites à partir des roseaux qui poussent en abondance au fond du lac ont été à l'origine édifiées par les Uros voulant se protéger des envahisseurs incas. Elles ne forment aujourd'hui rien d'autre qu'une "ville flottante" composée de dizaines d'îles accueillant les bateaux touristiques à tour de rôle et offrant quelques explications sur leur technique de construction avant de passer aux achats de souvenirs. D'après certains locaux, il n'existait au début que trois ou quatre îles flottantes, mais en découvrant le potentiel touristique de ces dernières, elles ont alors dangereusement proliférées ! Nous restons un peu sur notre faim après ce premier arrêt, bien que ces constructions ingénieuses et originales restent un lieu incontournable. Nous jouons donc le jeu de la photo souvenir ! :)


Après deux heures de bateau supplémentaire, nous arrivons sur Amantanì vers midi. Nous sommes pris en charge par une famille locale qui nous offrira logis et couverts jusqu'au lendemain matin. Le tourisme responsable est en expansion ici, et permet à de nombreuses familles de paysans d'améliorer leur niveau de vie. Là où nous logeons, il n'y a pas d'électricité ni d'eau courante (un seul robinet pour toute la maison), mais l'échange et la découverte de la culture quechua est intéressante. Après une bonne soupe de quinoa et quelques patates en bouche, nous partons balader sur l'île pour grimper sur les deux plus hautes collines et visiter deux ruines pré-inca : Pachamama (Terre Mère) et Pachatata (Terre Père). Ces deux sites sont d'origine Tiahuanaco, une culture essentiellement bolivienne qui naquit aux alentours du lac Titicaca entre les années 200 av.JC et l'an 1000. Il s'agit de temples construits afin de vénérer les dieux de la nature et favoriser leur clémence pour de bonnes récoltes et une bonne santé.


Le paysage est splendide, nous montons entres les cultures en terrasses sur un chemin en pierre, croisons bon nombre de locaux partant pour leurs champs avec leurs ânes ou redescendants leurs moutons. Seuls touristes pour le moment nous arrivons avec un peu d'avance sur les tours aux deux ruines pré-incas. Le point de vue est fou, au milieu du lac Titicaca, dans un calme complet nous admirons les terrasses des cultures, héritage des incas, qui donnent un aspect élaboré et esthétique à l'ensemble des collines. Le Machu Picchu se fait sentir de plus en plus ! Nous redescendons au moment où les touristes montent pour admirer le coucher de soleil, pour nous ce sera le coucher de soleil en bas, sur la plage, au bord du lac.


Après une nuit agitée à cause d'un peu de grèle et beaucoup de pluie, nous partons le lendemain matin pour la dernière île à visiter : Taquile. Nous resterons trois heures sur cette petite île charmante à arpenter les vestiges incas et monterons les 500 marches menant au centre du village. Nous avons apprécié Taquile mais elle restera un peu moins belle à notre goût que sa voisine Amantanì, qui nous a semblée plus authentique et reculée.


Le retour vers Puno s'approche, nous remontons sur le bateau et naviguons trois heures avant de retrouver la côte. Si-tôt arrivés, si-tôt repartis ! Nous sautons dans un collectivo pour partir explorer la péninsule de Capachica, où se cachent, à priori, plusieurs petits villages reculés de paysans et de pécheurs. Les deux bonnes heures de transport sont folkloriques ! Nous sommes les seuls touristes au milieu des locaux, tous entassés dans notre petit collectivo (seul moyen de tranport régulier pour se déplacer d'un village à l'autre). Nous, avec nos gros sacs à dos et eux, avec leurs cargaisons de légumes, laine ou encore même carcasses d'animaux. Nous arrivons à Llachon à la nuit tombée aux alentours de 18h. Nous savons qu'il existe des logements chez l'habitant mais comme d'habitude nous n'avons rien prévu. Le chauffeur du collectivo nous demande alors si nous savons où dormir, nous répondons que non mais que notre guide (Lonely Planet !) nous recommande un certain Félix. Le chauffeur approuve ce choix et nous propose de nous amener chez le fameux bonhomme pour quelques soles en plus. Nous acceptons et filons à une paire de kilomètres du centre du village pour arriver chez Félix. Le premier contact avec lui est super, nous demandons à loger chez lui, il accepte, mais au moment de demander le prix, nous nous rendons compte que nous n'avons plus beaucoup de liquide, et les seuls distributeurs d'argent sont à Puno ! On est tellement dans le jus qu'on oublie parfois quelques minuscules détails qui peuvent êtres relativement embétants... Pas de problème ceci dit, le gentil propriétaire nous fait une bonne réduction de 30% ! On aura assez pour payer Félix et rentrer à Puno le lendemain, super !


Félix a commencé à s'intéresser au tourisme il y a 14 ans et a transformé sa propriété en auberge. Le lieu est splendide, aux premières loges sur le lac Titicaca, la maison en pierre recouverte de fleurs offre une grande terasse et des chambres spacieuses et...de l'électricité, de l'eau courante et même une douche chaude (chauffée à l'énergie solaire) !  Il est avant tout paysan (et travaille toujours la terre une partie de ses journées) mais il a compris l'intérêt qu'offre cette péninsule pour le tourisme et a su en tirer profit.
Dans un cadre rural, calme, typique et magique le nombre de touristes chaque année ne cesse d'augmenter et permet à certaines familles de Llachòn de disposer d'un revenu plus important que celui de l'agriculture et ainsi améliorer leurs conditions de vie. Le tout grâce à un tourisme responsable et écologique ! Bien qu'il faille se méfier de certains tours-opérateurs qui viennent visiter la péninsule, qui "s'engraissent" mais ne reversent que très peu à l'économie locale.
Les échanges avec Félix sont riches et authentiques. Il nous confirme l'essor du tourisme autour du lac Titicaca et le profit des agences touristiques sur les familles de paysans qui ouvrent leurs portes aux visiteurs. Les tours paient à peine le prix du repas aux familles qui accueillent et nourrissent les touristes. Nous sommes alors fiers de lui dire que nous avons choisi de faire la visite des îles du lac en indépendants et que nous avons payé les familles en mains propres pour leurs services.
Le bonhomme nous racontera quelques anecdotes sur les cultures quéchuas et aymaras, nous offrira de bons repas et de nombreux sourires. Nous sommes conquis, tout est magique ici, l'ambiance, le lieu, les gens...au top ! Nous visitons dans la matinée du lendemain des ruines pré-incas situées sur la colline la plus haute du village. Nous baladons trois heures, passant d'une terrasse à une autre parmis les moutons, seuls au monde sous un soleil éclatant.



Pour rejoindre "la casa de Félix" nous traversons encore un petit hameau de maisons en adobe magnifiques avant de rejoindre la plage du lac. Rien de tel pour rentrer déjeuner que de longer, les pieds dans l'eau, une dernière fois le fameux Titicaca (un peu froid pour envisager un baignade) ! Après avoir mangé, rangé nos sacs, remercié trois fois Félix et sa femme, leur avoir offert deux Tours Eiffel, nous repartons de Llachòn pour rejoindre Capachica, lieu de transit de tous les collectivos.


Une dernière étape s'ajoute avant de retourner vers Puno et de cloturer notre séjour péruvien au bord du lac Titicaca. Il y a un hameau de 24 habitants nommé Chifròn à 20 minutes en mototaxi de Capachica. Le lieu offre un point de vue depuis le côté nord de la péninsule et, d'après la rumeur, une des plus belles plages. Ni une, ni deux nous sautons dans la première calèche moderne pour un transfert très drôle jusqu'à la plage de Chifròn. Après avoir été secoués dans tous les sens sur les routes en terre, nous restons une petite demi-heure sur la plage tranquille du hameau et profitons de nos derniers moments sur cette péninsule paradisiaque. Puis, nous remontons avec notre chauffeur et sa moto pour retourner à Capachica d'où nous reprenons un colectivo pour regagner Puno.


Ravis de notre séjour sur la péninsule, nous chargeons nos sacs sur le mini-van et attendons qu'il se remplisse. Soudain, il vient à Alex l'idée d'acheter sur la place principale de Capachica un sachet de maïs soufflets. On a vu la veille plusieurs locaux grignoter ces petits trucs à l'apparance de pop-corn, ça semblait si bon ! L'achat effectué, nous mangerons quasiment tout le sac sur la route avant d'arriver à Puno. Mais cet achat fut L'ERREUR de la journée, de la semaine même ! Bien entendu, lorsqu'on achète de la nourriture dans la rue, la plupart du temps, celle-ci n'est pas conditionnée sous vide ni même néttoyée avant d'être emballée à la main dans des sacs...vous sentez venir le truc ?
Bon, comment dire...? Arrivés à Puno, nos sacs sur le dos et descendus du collectivo, le ventre de Pauline déclare l'état d'urgence national ! Nausées, maux de ventre..."Il faut rentrer à l'auberge le plus vite possible Alex ! Trouve un taxi vite !!!" En effet, c'était moins une ! Une fois arrivés à l'auberge le résultat est là, une bonne infection alimentaire, ou plus connue sous le nom de tourista ! dûe à ces conneries de maïs soufflets. Bien joué les loulous ... on se relache et on se prend pour des péruviens...voilà le résultat ! Heureusement, Alex n'a pas eu de gène, LUI (y'en a qui ont de la chance!)("Beau gosse" B-)) et a pu prendre soin de sa belle comme il le fallait! La nuit sera un peu rude et LONGUUEEEE !

Voici les coupables !



Cette soirée mouvementée aura cloturée notre séjour à Puno. Le lendemain (30 avril) nous embarquons pour la grandiose ville d'Arequipa, le ventre de Pauline va mieux (merci les medicaments apportés de France) et nous prévoyons de rester une semaine autour de cette région. A la clé : visite de la ville coloniale, treks dans le deuxième canyon le plus profond du monde, et peut-être, ascension de volcan !

Voici l'album de la semaine : ---> Cliquez ici <---

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